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Aichapapillon
17 juin 2008

Pardonne-moi de n’avoir pas compris Combien tu

Pardonne-moi de n’avoir pas compris

Combien tu étais mort

Debout

Je me suis pourtant fendue

Bois tendre

Sous la cognée

De ta voix

Pour être aimée de toi

A rester dans le cercle

Noir

De tes yeux

Assez longtemps

Assez loin

Pour exister

Mais rien

Je ne suis rien

Qu’un ange qui passe

Et trépasse

A peine en vie

Hors de toi

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Commentaires
J
Pardonne moi de n'avoir par compris<br /> Combien tu étais mort<br /> Debout...<br /> <br /> C'est complètement fou, parfaitement intense et violent. Et cet ange qui passe et trépasse à peine en vie hors de toi, comme une signature, c'est très touchant et troublant, on aurait envie de crier, pleurer, exploser.<br /> <br /> C'est vraiment beau et pur, et de désespoir aussi. Merci de nous le partager ainsi.
A
Merci Dourvac'h, ce que tu me dis me touche. Je suis heureuse aussi de pouvoir partager cela avec toi. Tu vois, c'est faire d'une douleur quelque chose de doux. <br /> Moi aussi je t'embrasse et te souhaite une nuit...féérique. :)
D
Ton poème est bouleversant... il parle d'un sentiment cruel... il parle de la vie... et de la prédation... il chante toutes les Femmes-anges... Bref, je le trouve très beau... Puis-je te dire que Celle qui l'a écrit me touche beaucoup ! Les Fées ont le bonheur d'exister pour nous... et nous ne voyons rien !!!<br /> <br /> Bises & belle nuit, chère Aïcha... tu as un immense talent... des mots jamais lus !
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